Hello, Hello ✌️ Bienvenue sur Happy Recruteur ! Si tu ne me connais pas encore, je tiens à me présenter, je m'appelle Amélie et j'accompagne depuis 2019 les recruteurs indépendants par le biais d'articles, d'une newsletter et de différentes offres de formations. Mon but est d'apporter les meilleures pratiques dans le milieu ! Mes derniers projets à découvrir ? "Le Guide du Recruteur indépendant" et Le guide du placement actif !
Aujourd'hui, on aborde un sujet, un peu hors sujet. J'aime bien de temps en temps traiter de sujets annexes hors du recrutement indépendant, mais surtout de traiter de sujets qui me tiennent à coeur 💛
On touche à un domaine lié à la neuroscience et on rentre dans un monde à la fois fascinant et à la fois handicapant. Anxiété, un mot large, qui définit beaucoup de choses, et qui touche le quotidien de nombreuses personnes dont le mien. Ces écrits sont inspirés du livre de Wendy SUZUKI, « Votre anxiété est un super pouvoir ».
Ajouter un paragraphe ici.
Le corps ne fait aucun différence entre un stress réel et un stress imaginaire.
Quel que soit le nom qu’on lui donne, l’anxiété est la réponse psychologique et physique à un stress. C’est un peu comme une forme d’énergie, une réaction chimique à un évènement ou à une situation.
L’anxiété est un outil pour détecter une menace, c’est un peu un mode « survie » pour le cerveau qui envoie des signaux dans le corps. Puis, une fois la situation passé, votre cerveau/corps repasse en mode « normal ».
Ces signaux peuvent être : le coeur qui bat plus vite, paumes qui deviennent moites, respiration irrégulière, taux d’adrénaline qui augmente, système digestif qui se met en pause ou estomac barbouillé, puis vous commencez à vous poser une multitude de questions.
Avant même que l’on prenne conscience de la situation stressante, le cerveau a déjà envoyé le message dans le corps.
Vous avez du coup, 3 choix instinctifs : combattre fuir ou figer. Je pense que vous avez déjà entendu ou lu ces 3 phrases qui sont traitées notamment dans l'EMDR.
➖ La peur est une menace imminente.
➖ L’anxiété est une réponse à une menace incertaine.
Les premières études menées sur l’anxiété évoquent le fait que plus le monde évolue, plus il se structure et se compliquent au niveau des relations sociales et des exigences.
Notre cerveau s’est vu totalement submergé par des exigences de plus en plus fortes tant sur le plan social et intellectuel que du point de vue émotionnel, d’où la sensation que l’anxiété échappe à tout contrôle.
Notre cerveau ne fait pas automatiquement le distinguo entre une menace réelle et une menace hypothétique, ce qui explique pourquoi nous sommes souvent en proie à l’anxiété.
Robert Sapolsky a démontré que c’est à cause de ce manque de discernement que la société subit un stress chronique. Le fait de ne pas pouvoir filtrer les menaces potentielles dans notre environnement et de ne pas pouvoir faire cesser les réponses émotionnelles, mentales et physiologiques deviennent une boucle de feedback (ou rétroaction) négative permanente : l’essence et l’âme même de l’anxiété au quotidien.
Une autre personne s’est penché sur le sujet : Jack Shonkoff et son équipe du Centre du développement de l’enfant de l’université de Havard ont montré qu’être exposé dès son plus jeune âge et de manière continue à un stress intense a des répercussions négatives quasi permanentes sur le cerveau, avait des conséquences sur le QI et les capacités d’exécution.
Ajouter un paragraphe ici.
Anxiété du quotidien.
Si cet article porte sur l’anxiété du quotidien, il est important de préciser que le nombre de personnes touchées par l’anxiété est considérable. En France, selon, l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), 21% des 18-65 ans présenteront un trouble anxieux à un moment ou à un autre de leur vie.
➖Le trouble anxieux généralisé (TAG) englobe les symptômes les plus communs, laissant supposer que nombre d’éléments de la vie au quotidien y compris la famille, les relations avec autrui, la santé, la profession, les conditions de travail et l’argent sont sources d’inquiétudes. Souvent, ces personnes peuvent se faire « une fausse idée de la réalité » avec une sensation régulière de « peur », une respiration haletante, des troubles du sommeil, des difficultés à se concentrer ou à rester attentif.
➖Le trouble de l’anxiété sociale ou « phobie sociale » : ces personnes vont énormément craindre le regard des autres, redoutant de ne pas pouvoir être acceptés, voir « rejetés » dans le groupe social et potentiellement développer des « crises d’angoisses » ou de fortes nausées.
➖Des crises d’angoisses qui deviennent des « peurs paniques » avec des tremblements, des agitations, une sensation d’étouffement, douleur ou gêne à la poitrine, douleur abdominale, cauchemars, flash back,…
Il est important d’expliquer et de dire que l’anxiété présente des signes qui peuvent paraître grave pour la santé, on comparent souvent « une crise de panique » à « une crise cardiaque », mais qui ne sont a priori pas graves pour la santé physique.
Une pensée qui fait du bien en cas d’anxiété/angoisse : On ne meurt pas d’une crise d’angoisse. L’anxiété est versatile et différente selon chacun, elle s’adapte comme toutes émotions à la personne concernée et à l’activité cérébrale.
L’anxiété lorsqu’elle se met au travers de notre route, laisse une trace mentale mais jamais physique.
Ajouter un paragraphe ici.
Ce qui ne saute pas aux yeux.
L’anxiété est souvent perçue comme quelque chose de désagréable en interne. Quand cela se déclenche, un taux de cortisol circule dans notre corps/cerveau et nous n’arrivons pas à en contrôler les effets.
Les taux de dopamine et de sérotonine vont également baisser, il est également possible que cela bloquent des neurotransmetteurs à l’instant T qui n’arrivent plus à communiquer entre eux.
Résultat : nous avons du mal à nous concentrer, remettons les choses au lendemain ou avec une difficulté à mener un projet à terme. On peut devenir pessimiste ou désespéré. Ce déséquilibre émotionnel perturbe le cycle du sommeil et les habitudes alimentaires.
Pour guider ces sensations ou ces pensées, on va de plus en plus aller sur des « coping » ou les « dépresseurs » (on y reviendra dans les autres parties), les plus courants : boire un verre, fumer une cigarette, vapoter, manger plus que raison, user du cannabis, scrolling sur les réseaux sociaux, .. tout ce qui procure une sensation de bien-être momentané, mais, finalement, rend léthargique ou malade.
Plus l’état d’anxiété perdure, moins on ne va plus vouloir côtoyer des personnes proches, amis ou famille (le réflexe de « demander de l’aide » ne vient souvent pas à l’esprit).
L’anxiété déclenchée par la réponses à un stress est la sonnette d’alarme pour vous avertir que quelque chose ne tourne pas rond - par un exemple un nouveau travail ou une relation personnelle néfaste.
Organiser vos pensées afin d’identifier ce que vous pouvez contrôler vous oblige à puiser dans la sérotonine, la dopamine et le cortisol donc vous avez besoin pour rester concentrer et avancer. Le problème c’est que vous en avez moins et vous ne le savez pas.
Au fur et à mesure, Madame SUZUKI, nous explique comment réagir différemment, rediriger nos pensées pour réévaluer les situations et avancer.
Ajouter un paragraphe ici.
Si tu ne me connais pas encore, je tiens à me présenter, je m'appelle Amélie ARNAUD et je forme depuis 2019 les recruteurs à devenir indépendant et à trouver des clients avec une offre cohérente et des méthodes de prospection.