Hello, Hello ✌️ Bienvenue sur Happy Recruteur ! Si tu ne me connais pas encore, je tiens à me présenter, je m'appelle Amélie et j'accompagne depuis 2019 les recruteurs indépendants par le biais d'articles, d'une newsletter et de différentes offres de formations. Mon but est d'apporter les meilleures pratiques dans le milieu ! Mes derniers projets à découvrir ? "Le Guide du Recruteur indépendant" et Le guide du placement actif !
Aujourd'hui, on aborde un sujet, un peu hors sujet. J'aime bien de temps en temps traiter de sujets annexes hors du recrutement indépendant, mais surtout de traiter de sujets qui me tiennent à coeur 💛
On touche à un domaine lié à la neuroscience et on rentre dans un monde à la fois fascinant et à la fois handicapant. Anxiété, un mot large, qui définit beaucoup de choses, et qui touche le quotidien de nombreuses personnes dont le mien. Ces écrits sont inspirés du livre de Wendy SUZUKI, « Votre anxiété est un super pouvoir ».
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Tirer partie du pouvoir de la plasticité du cerveau.
Le cerveau se façonne en réponse à des stimulis (= comprendre des facteurs de stress).
Dans les années 1960 (il n’a donc pas si longtemps), l’idée la plus répandue était que le cerveau adulte ne pouvait pas se métamorphoser.
En effet les théories amenait à l’idée que le système nerveux se développait durant l’enfance pour atteindre un niveau donné à l’adolescence, mais qu’à l’âge adulte, tout était figé.
Au début des années 60, la professeure Marian Diamond (Université de Californie), pionnier dans le domaine des neurosciences avait une vision totalement inverse et décidèrent de commencer une expérimentation encadrée.
Pour ce faire, ils décidèrent de regrouper des rats adultes dans ce que Mde SUZUKI appelle le « Disney World », tout simplement un environnement « enrichi » (de gigantesques cages abritant de nombreux congénères et de jouets régulièrement changés).
L’objectif de l’expérience était de comparer durant plusieurs mois les rats qui vivaient dans cet environnement « enrichi » à d’autres rats élevés dans un environnement « appauvri » (cages beaucoup plus petites, sans jouets avec seulement un ou deux congénères).
Les chercheurs ont par la suite observé l’anatomie cérébrale des rats dans l’espoir d’identifier d’éventuelles différences. Or, ce qu’ils découvrirent remit en question tout ce que l’on croyait savoir sur le cerveau.
En effet, le cerveau de ceux vivant à « Disney World » étaient sensiblement « plus gros » avec des zones beaucoup plus développées que les autres autres.
Pour la première fois dans le monde, il était scientifiquement prouvé que le cerveau adulte avait la capacité de se modifier, ce que l’on appelle la « plasticité du cerveau adulte ».
Marian Diamond alla plus loin et prouva que c’est l’environnement et les expériences vécues qui déterminent la manière dont le cerveau se transforme (avec une évolution soit positive soit une régression).
Par exemple, lorsque que votre cerveau/corps n’est pas stimulé par l’environnement ou exposé à un environnement de violences, certaines zones du cerveau rétrécissent. Elles sont accompagnées par une diminution de certains neurotransmetteurs qui jouent un rôle crucial dans la régulation des émotions et de l’attention.
Le cerveau des enfants éduqués dans un environnement appauvri montre une diminution du nombre de synapses (= connexions cellulaires) qui amène à une pensée moins efficace et moins flexible, deux qualités associées à l’intelligence.
Des milliers d’autres expériences ont été réalisé depuis, et elles vont toutes dans ce sens : la plasticité cérébrale positive dépend de notre capacité à apprendre et à modifier nos comportements.
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La « neuroplascticité » est ce qui nous permet d’apprendre à nous apaiser, à réévaluer une situation, à restructurer nos pensées et à façonner nos sentiments et à prendre plus de décisions positives.
Prenons comme exemple :
- « La colère » est un obstacle en terme d’attention et de ressentis. Ou, elle peut également donner de l’énergie, motiver, rappeler les priorités.
- « La peur » a souvent des répercussions négatives sur l’humeur, détourner notre attention, subir la pression et empêche la concentration. Ou, elle peut inviter à la prudence lors d’une prise de décision, à approfondir une réflexion et à créer des occasions pour changer de vie.
- La « tristesse » peut anéantir toute émotion, démotiver ou inhiber toute relation. Ou, elle peut aider à prendre ce qui compte vraiment dans la vie, redéfinir sa feuille de route et trouver la motivation pour changer d’environnement.
- « L’inquiètude » peut nous pousser à remettre les choses au lendemain ou empêcher d’atteindre un objectif. Ou, elle peut aussi inciter à peaufiner un projet, à revoir ce que nous attendons de nous-mêmes, à être plus réaliste.
- La « frustration » peut nous empêcher de progresser, être un obstacle, un frein, voire anéantir notre motivation. Ou elle peut booster le moral et nous pousser à faire plus et mieux.
Ces comparaisons peuvent paraitre simplistes à première vue, mais elles mettent tout simplement en évidence une chose : « Nous avons le choix entre différentes options qui produisent des résultats tangibles ».
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Revenons à l’anxiété. Une émotion définit comme « négative » de base.
On peut la voir comme un messager de notre corps/cerveau qui nous livrent quotidiennement d’importantes informations sur notre états d’esprit. Ce qui déclenche une anxiété met en évidence ce qui compte pour nous.
Les émotions négatives bien traitées, permettent in fine d’interrompre des cycles -pensées, habitudes, émotions, habitudes comportementales- qui ne peuvent que nous desservir.
Ne soyons pas « dupes » non plus, le cerveau aura toujours tendance à se polariser non pas sur les émotions positives, mais plutôt les négatives (qui sont plus fortement encodées dans notre cerveau).
C’est ce que l’on appelle le « Biais de négativité ». Sur les plans biologiques, ce n’est pas notre faute en soi ! Au fur et à mesure, Madame SUZUKI, nous explique comment réagir différemment, rediriger nos pensées pour réévaluer les situations et avancer.
À très vite pour l'article 3 !
Si tu ne me connais pas encore, je tiens à me présenter, je m'appelle Amélie ARNAUD et je forme depuis 2019 les recruteurs à devenir indépendant et à trouver des clients avec une offre cohérente et des méthodes de prospection.