Hello, Hello ✌️ Bienvenue sur Happy Recruteur ! Si tu ne me connais pas encore, je tiens à me présenter, je m'appelle Amélie et j'accompagne depuis 2019 les recruteurs indépendants par le biais d'articles, d'une newsletter et de différentes offres de formations. Mon but est d'apporter les meilleures pratiques dans le milieu ! Mes derniers projets à découvrir ? "Le Guide du Recruteur indépendant" et Le guide du placement actif !
Aujourd'hui, on aborde un sujet, un peu hors sujet. J'aime bien de temps en temps traiter de sujets annexes hors du recrutement indépendant, mais surtout de traiter de sujets qui me tiennent à coeur 💛
On touche à un domaine lié à la neuroscience et on rentre dans un monde à la fois fascinant et à la fois handicapant. Anxiété, un mot large, qui définit beaucoup de choses, et qui touche le quotidien de nombreuses personnes dont le mien. Ces écrits sont inspirés du livre de Wendy SUZUKI, « Votre anxiété est un super pouvoir ».
Ajouter un paragraphe ici.
Dans la partie 2 de notre série sur le livre Votre anxiété est un super pouvoir de Wendy Suzuki, nous avions exploré le concept de "biais négatif", cette tendance humaine à se concentrer uniquement sur les aspects négatifs de la vie.
Mais que se passerait-il si nous considérions ces émotions négatives comme des défis à surmonter plutôt que comme des obstacles ?
Et si nous les percevions comme des informations importantes à prendre en compte, plutôt que comme des menaces à éviter ?
C’est justement la réflexion que propose Wendy Suzuki dans son ouvrage.
Anxiété = Importance
Sur le plan neurologique, l'anxiété attire notre attention sur des éléments qui ont de l'importance pour nous.
Une avancée majeure dans le domaine des neurosciences affectives, qui se penche sur les mécanismes neuronaux des émotions, a d’ailleurs mis en lumière l’existence d’environ six émotions de base.
En 1980, le psychologue Robert Plutchik a présenté la roue des émotions, qui illustre comment certaines émotions peuvent varier en intensité.
Le concept de la "roue des émotions" de Robert Plutchik est un modèle théorique qui organise les émotions humaines de manière visuelle, sous la forme d'une roue colorée, pour montrer comment elles sont interconnectées et évoluent en intensité.
Huit émotions de base :
Plutchik identifie huit émotions primaires qui sont universelles, présentes chez tous les êtres humains, peu importe la culture. Ces émotions de base sont regroupées par paires opposées :
- Joie ↔ Tristesse
- Confiance ↔ Dégoût
- Peur ↔ Colère
- Surprise ↔ Anticipation
Intensité des émotions :
Les émotions peuvent varier en intensité, du plus faible au plus fort. Par exemple, la colère peut commencer par de l'irritation et se transformer en rage si elle devient plus intense. La roue de Plutchik montre cette gradation à travers des nuances de couleur (du plus clair au + flash):
- Colère légère = Irritation
- Colère intense = Rage
Combinaison des émotions :
Les émotions peuvent se combiner pour en former de nouvelles, comme des couleurs qui se mélangent. Cela montre que les émotions ne sont pas statiques, elles peuvent interagir pour former des expériences émotionnelles plus complexes. Par exemple :
- Anticipation + Joie = Optimisme
- Joie + Confiance = Amour
- Peur + Surprise = Effroi
Rôle fonctionnel des émotions :
Selon Plutchik, chaque émotion a une fonction adaptative, c’est-à-dire qu’elle joue un rôle pour aider à la survie. Par exemple :
- Peur nous pousse à fuir le danger.
- Colère nous motive à combattre une menace.
- Joie renforce les relations sociales.
- Dégoût nous aide à éviter des substances toxiques ou nocives.
Émotions opposées :
Plutchik explique que certaines émotions sont opposées et ne peuvent être ressenties en même temps. Par exemple :
- Joie et Tristesse sont à des pôles opposés et ne peuvent pas coexister à leur intensité maximale.
- Peur et Colère sont aussi opposées.
Cette roue montre que nos émotions évoluent constamment.
Par exemple, le stress, qui génère de l'anxiété, ne disparaît pas totalement, mais nous avons la capacité d’optimiser notre manière de réagir face à ce stress.
L'anxiété peut alors être vue comme un défi à relever, une occasion de se développer et de s'améliorer. Les mécanismes de régulation émotionnelle, dits "ascendants" et "descendants", nous aident à gérer ces réactions, notamment en ce qui concerne l'anxiété. En effet, une interaction directionnelle se produit entre certaines zones du cerveau, comme le cortex préfrontal.
Ajouter un paragraphe ici.
Quatre options face à l'anxiété
Mais concrètement, qu’est-ce que cela signifie ?
Nous pouvons apprendre à utiliser notre conscience pour réévaluer la situation, éliminer la perception d'un danger, et voir en elle une opportunité à saisir. Nous disposons de multiples options pour choisir notre regard sur le signal envoyé par l’anxiété.
Notre cerveau et notre corps sont en quête constante d'équilibre entre excitation et relaxation, ce que l’on appelle l'homéostasie.
Prenons l'exemple d'un entretien d'embauche, alors que vous avez été licencié il y a six mois. La pression monte, et vous commencez à ressentir une certaine nervosité.
4 options s'offrent à vous :
Éviter la situation : Refuser de passer l'entretien, ce qu'on appelle la sélection de la situation, autrement dit, fuir.
Changer la situation : Modifier les paramètres de la situation pour rendre l’anxiété plus supportable. Cela permet de reprendre le contrôle et de passer d’une anxiété négative à une anxiété plus positive.
Déployer son attention : Détourner son esprit de la source d’anxiété et se concentrer sur autre chose, une technique souvent utilisée avec les enfants pour les distraire.
Changer son état d’esprit : Cette stratégie, appelée le changement cognitif, permet de transformer volontairement et consciemment notre perception de la situation.
Le petit plus à adopter :
La respiration profonde est l'une des méthodes les plus rapides et efficaces pour apaiser le système nerveux.
De plus, boire un verre d'eau peut également aider à se recentrer.
Lorsque vous sentez l’anxiété monter, prenez un instant pour vous demander ce que vous pouvez faire avec ces émotions parasites. Il est essentiel de prendre régulièrement le temps de faire le point sur ses émotions et d’affronter les situations de manière consciente.
Dans notre prochain article, nous aborderons le concept de "coping" ou comment retrouver l'équilibre émotionnel sur le long terme.
À très vite pour l'article 4 !
Si tu ne me connais pas encore, je tiens à me présenter, je m'appelle Amélie ARNAUD et je forme depuis 2019 les recruteurs à devenir indépendant et à trouver des clients avec une offre cohérente et des méthodes de prospection.