Hello, Hello ✌️ Bienvenue sur Happy Recruteur ! Si tu ne me connais pas encore, je tiens à me présenter, je m'appelle Amélie et j'accompagne depuis 2019 les recruteurs indépendants par le biais d'articles, d'une newsletter et de différentes offres de formations. Mon but est d'apporter les meilleures pratiques dans le milieu ! Mes derniers projets à découvrir ? "Le Guide du Recruteur indépendant" et Le guide du placement actif !
Aujourd'hui, on aborde un sujet, un peu hors sujet. J'aime bien de temps en temps traiter de sujets annexes hors du recrutement indépendant, mais surtout de traiter de sujets qui me tiennent à coeur 💛
On touche à un domaine lié à la neuroscience et on rentre dans un monde à la fois fascinant et à la fois handicapant. Anxiété, un mot large, qui définit beaucoup de choses, et qui touche le quotidien de nombreuses personnes dont le mien. Ces écrits sont inspirés du livre de Wendy SUZUKI, « Votre anxiété est un super pouvoir ».
Dans la partie 2 de notre série sur le livre Votre anxiété est un super pouvoir de Wendy Suzuki, nous avions exploré le concept de "biais négatif", puis dans la partie 3 nous avons parlé de la Roue des émotions, aujourd'hui, en partie 4, nous abordons... le coping !
Ajouter un paragraphe ici.
Dans notre quête d'équilibre émotionnel, nous tentons régulièrement de réguler nos émotions.
Ces mécanismes de comportement et de pensée deviennent progressivement des réactions conditionnées, inscrites dans notre mémoire.
En d'autres termes, ces réponses automatiques se déclenchent en présence d'un stimulus donné, sans que l'individu en soit conscient.
Ajouter un paragraphe ici.
Le coping inadapté : un obstacle à l'équilibre émotionnel
De nombreuses stratégies conditionnées se développent dès l'enfance, souvent de manière inconsciente.
Par exemple, une petite fille de 7 ans, ayant peur du noir, peut se bercer pour se rassurer. Il est probable qu’à 17 ans, lorsqu’elle ressentira cette même peur, son premier réflexe sera de se bercer. Cependant, jugeant ce comportement inadapté à son âge, elle pourrait se tourner vers d'autres solutions, comme boire une bière ou fumer un joint, pour apaiser cette anxiété.
En voulant échapper à son ancien comportement, elle met en place une stratégie de coping inadaptée, qui peut devenir nuisible avec le temps.
Certaines personnes optent pour des somnifères, tandis que d'autres trouvent du réconfort dans des objets, comme remplacer leur doudou d'enfance par un téléphone portable (on le fait quasi tous!).
D’autres encore se tournent vers la nourriture, l’alcool ou les drogues.
Les stratégies de coping inadaptées sont essentiellement des comportements ou des actions que nous adoptons pour fuir des émotions désagréables.
Au lieu de nous aider à gérer nos émotions, elles aggravent notre anxiété et renforcent le sentiment de perte de contrôle.
En général, les stratégies de coping sont considérées comme adaptées (bénéfiques) lorsqu'elles nous aident à gérer notre stress, et inadaptées (nocives) lorsqu'elles créent de nouveaux problèmes.
Lorsque les émotions sous-jacentes à l'anxiété ne sont pas reconnues et traitées, les stratégies de coping inadaptées ne font qu'accentuer notre incapacité à gérer nos émotions.
Cependant, il est possible de désapprendre ces comportements.
Ajouter un paragraphe ici.
Listing des copings
Dans la liste ci-dessous, identifiez les situations qui vous sont familières, sans porter de jugement ; contentez-vous simplement de les constater.
Voici quelques exemples de coping inadapté :
- Boire de l’alcool ou consommer des substances en grande quantité (comme les sodas).
- Se montrer violent envers les autres (violence verbale, physique ou émotionnelle).
- Fuir les conflits ou éviter les situations stressantes.
- Se justifier constamment ou accuser les autres de ses problèmes.
- Nier l’existence d’un problème ou l’ignorer.
- Adopter des comportements contraires à sa propre personnalité pour prouver que l’on a le contrôle (comme se surcharger de travail ou se faire du mal).
- S’isoler, cesser ses activités et refuser de voir ses proches.
- Ressentir un besoin excessif de contrôle ou de manipulation.
- Toujours envisager le pire, se sacrifier pour les autres au détriment de soi-même.
Face à ces comportements inadaptés, il existe des stratégies de coping positives :
- Mettre un nom sur ses émotions, qu’elles soient positives ou négatives.
- Contrôler sa colère sans la réprimer ni la laisser exploser.
- Chercher du soutien auprès d’amis ou de proches, et exprimer ses sentiments.
- Pratiquer une activité physique.
- S’adonner à un hobby, passer du temps en plein air, ou tenir un journal.
- Adopter une attitude positive, même envers soi-même.
- Méditer, ranger son espace de travail ou demander de l’aide à un professionnel de santé.
Ces mécanismes neuronaux nous aident à gérer notre stress et à progresser. Lorsque nos anciennes stratégies deviennent insuffisantes, il est nécessaire d'apprendre à réguler nos émotions, en prenant conscience que nous avons toujours le choix d'adopter de nouveaux comportements.
Ajouter un paragraphe ici.
Booster votre résilience
La résilience, c'est la capacité à s'adapter et à rebondir après une épreuve.
Face aux événements traumatisants, nous faisons appel à nos dernières réserves émotionnelles et physiques. Nous sommes tous dotés d'une résilience naturelle, tout comme nous sommes programmés pour survivre.
La véritable force de la résilience réside dans notre capacité à puiser dans notre vécu, nos succès et nos échecs.
Cette capacité repose également sur nos stratégies de coping adaptées, celles sur lesquelles nous savons pouvoir compter pour surmonter les moments difficiles.
L'anxiété, en ce sens, devient un signal nous invitant à renforcer notre résilience, un concept que les neuroscientifiques appellent "l'inoculation au stress."
Le stress et la résilience sont indissociables. Par définition, la résilience n'existerait pas sans les défis à relever et les difficultés à surmonter.
Bien que certains individus soient naturellement plus résilients en raison de leur génétique ou de leur environnement, il est scientifiquement prouvé que tout le monde peut développer cette capacité avec le temps.
En résumé, nos stratégies de coping et notre résilience sont des éléments essentiels pour gérer l'anxiété et les défis de la vie.
Le chemin vers un équilibre émotionnel repose sur la capacité à reconnaître nos émotions, à ajuster nos réactions et à développer des mécanismes de coping positifs qui nous permettront de progresser malgré les difficultés.
Dans notre prochain article, nous aborderons comment développer sa résilience et le concept de l'état d'esprit militant !
À très vite pour l'article 5 !
Si tu ne me connais pas encore, je tiens à me présenter, je m'appelle Amélie ARNAUD et je forme depuis 2019 les recruteurs à devenir indépendant et à trouver des clients avec une offre cohérente et des méthodes de prospection.